Mira Murati : La femme qui dompte l’IA chez OpenAI

mira murati

Profil : Celle qui dirige la technologie chez OpenAI s’est imposée comme une personnalité essentielle dans le lancement de Dall-E et de ChatGPT, deux intelligences artificielles phares. Porte-étendard d’une utilisation régulée de l’IA, Mira Murati se démarque par sa modération, en contraste avec le climat d’excitation entourant le lancement de son chatbot en fin 2022.

OpenAI, ses dessous discrètement orchestrés par Sam Altman, en est venu à personnaliser son enfant prodige, ChatGPT. Connu pour ses multiples investissements dans le domaine technologique, Sam Altman a été l’objet de nombreuses représentations médiatiques depuis l’émergence du plus célèbre des agents conversationnels en novembre 2022.

Chicagoan de naissance, 37 ans, ce dernier a émergé grâce à sa présidence de cinq ans à Y Combinator, une matrice à start-ups de premier plan à Silicon Valley. Pourtant, sa véritable renommée vient de OpenAI, l’entreprise de recherche et développement en intelligence artificielle qu’il a co-fondée avec Elon Musk.

Logo Y Combinator

Sam Altman n’est cependant pas seul à bord. Derrière lui, quelque 375 collaborateurs ont chacun apporté leur pierre à l’édifice pour la création du générateur d’images DALL-E et du chatbot ChatGPT. Mira Murati, discrète directrice technologique chez OpenAI, travaille ardemment depuis près d’un an au développement de ces deux IA qui ont suscité un écho immense à mesure que leur utilisation se généralise.

Un impact colossal de l’IA

Avec son aptitude à générer une vaste gamme de contenus, de dissertations à lettres de motivation, en passant par des poèmes, ChatGPT a grimpé à 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels en janvier 2022. Il est devenu l’application grand public à la croissance la plus rapide de l’histoire, selon une étude conduite par UBS, une entreprise de services financiers.

Mira Murati lors d'une interview

Face à la crainte d’une utilisation frauduleuse de ChatGPT par des élèves pour tricher aux examens, plusieurs établissements, privés comme publics, ont progressivement décidé d’en interdire l’usage. Des exemples notables sont Sciences Po et les écoles publiques de New York.

DALL-E, quant à lui, avec un million d’inscriptions en à peine deux mois et demi, a lui aussi généré des inquiétudes en produisant des images et des illustrations à partir de simples instructions textuelles.

Art généré avec DALL-E

Ces avancées ont attiré l’attention sur les personnes aux commandes d’OpenAI, valorisée à 29 milliards de dollars.

Une éminence grise au profil discret

Parmi les membres fondateurs d’OpenAI, on trouve des figures comme Reid Hoffman, père de LinkedIn, Peter Thiel, entrepreneur à l’origine de PayPal, et Elon Musk, PDG de SpaceX. Depuis sa création en 2015, l’entreprise s’est enrichie de nouvelles éminences grises, dont Mira Murati. Décrite comme “l’âme pragmatique d’OpenAI“, Murati a fait ses armes chez Google avant de rejoindre l’équipe fondatrice en tant que directrice technologique. Sa compétence technique et son sens aigu de l’éthique en ont fait une figure de proue du mouvement pour une IA régulée et responsable.

Une expertise technique renforcée par une conscience éthique

Mira Murati a étudié l’informatique et l’ingénierie logicielle à l’Université de Stanford avant de rejoindre Google. Chez le géant de la technologie, elle a travaillé sur des projets d’IA et de machine learning avant de décider de participer à la création d’OpenAI. En tant que directrice technologique, elle a supervisé le développement de ChatGPT et DALL-E, des produits qui ont révolutionné la manière dont nous interagissons avec l’IA.

Murati est également connue pour son engagement en faveur de l’éthique de l’IA. Elle a souligné à maintes reprises l’importance d’un usage responsable de la technologie, prônant une régulation stricte pour éviter les abus. Cela est particulièrement pertinent dans le cas de ChatGPT, qui a soulevé des préoccupations quant à son potentiel d’être utilisé à des fins malveillantes ou trompeuses.

Guidée par la responsabilité

Pour Mira Murati, la technologie doit être utilisée pour le bien de l’humanité et non pour lui nuire. Elle a joué un rôle crucial dans l’élaboration des politiques d’OpenAI, veillant à ce que l’organisation respecte des normes éthiques strictes dans son travail. Elle est à l’origine de l’idée d’un “chatbot régulé”, qui serait en mesure de bloquer certains types de contenus ou de comportements inappropriés.

Au-delà de son travail chez OpenAI, Murati est également une intervenante régulière dans des conférences et des tables rondes sur l’éthique de l’IA, où elle partage ses réflexions sur la manière de naviguer dans le paysage complexe de l’IA et de la technologie d’aujourd’hui. Son approche pragmatique et responsable a fait d’elle une figure respectée dans le domaine.

Vers un futur régulé et responsable

Alors que l’IA continue d’évoluer à un rythme effréné, la vision de Murati pour un avenir régulé et responsable pourrait bien être le phare qui guide le secteur. Son dévouement à la fois à l’innovation technologique et à l’éthique de l’IA fait d’elle un modèle pour d’autres dans le domaine et une force motrice derrière le succès d’OpenAI.

Avec des leaders comme Mira Murati à la barre, OpenAI est bien placé pour continuer à repousser les limites de l’IA tout en veillant à ce que la technologie soit utilisée de manière responsable et éthique. Le futur de l’IA promet d’être à la fois passionnant et sûr, grâce à l’influence et à l’engagement de personnalités comme Murati.

Auteur / autrice

  • Meydeey

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